The sky is grey in mid april;

Disappointment shows on faces.

I may present the only smile

  To see the sun losing his place .

  For in my mind I see the snows

Falling again on mountain slopes

Late in the spring in whites aglow

Blinding the eyes, fueling my hopes.

Cause I went there three years ago

To spend my days on the ski runs

And breathe fresh air under zero

That clean my lungs of pollution...

Away we go to the Mount White

Knowing it may be soon too late

With all my heart I wish the cold 

To wait for me: two weeks to hold...

La neige en flocons crée un blanc tapis ;

Sa venue aura bien plus d'un surpris !

Elle m'aura rappelé bien des souvenirs :

Un peu oubliés, lents à revenir,

De mon premier hivers dans la belle Paris,

Où le vent et la glace sous mes yeux ravis

Me disaient: "Enchanté de faire ta connaissance,

Nous te souhaitons la bienvenue en France." 

L'air se rechauffe, il est humide.

Le ciel se couvre et se fait lourd;

Dans la rue les trottoirs se vident:

Quand la pluie fait son grand retour!

Source de vie, qui tous les ans,

Pendant deux mois tombe du ciel.

Au rythme des gouttes sur les battants

De toutes les fenetres de la ville.

Elle a un air, elle a un chant,

Une melodie presque oubliee:

Un chant lointain de mon passe ,

Qui aurait traverse le temps.

Les pauvres vacanciers à l'autre bout du globe

Découvrent, atterrés, la colère du vieux Monde

Dont les entrailles crachent, enfument et grondent.

Un rappel doux amer pour nous autres microbes

Qui croyions maîtriser, asservir et régner

Sur une planète qui ne fait que nous supporter.

Hivers s'en est allé dans un ouragan rageur

La cendre des volcans couvre un Printemps vengeur;

Quand il viendra à nous dans sa pleine chaleur, 

Saurez vous deviner de cet Eté l'humeur?

La Terre se réchauffe, tout le monde le sait 

Et on a beau se plaindre, on s'y est habitués
Alors quand le froid pointe le bout de son nez
C'est la Bérézina, les visages horrifiés!

Nous avons joués aux apprentis sorciers:
Pour notre confort nous avons sacrifiés
De manière active ou d'un accord silencieux 
Le fragile équilibre d'un monde harmonieux.

A semer le vent, on cultive la tempête
La vendange nouvelle s'est faite à Haiti
Et voilà Xynthia qui débarque à la fête!
L'année 2010 est bien loin d'être finie...

Je ne suis pas pourtant devenu pessimiste 
Et ne vous en déplaise, pas même défaitiste
En spectateur curieux je reste convaincu
Que la leçon un jour sera bien apprise
Quand riches et pauvres, finalement vaincus
Par un même désespoir; et enfin s'unissent
Contre le fier courroux de dame nature
Qui ne fait aucun cas des sociales structures.
 

Ps: On dira ce que l'on veut mais le nombre des catastrophes naturelles a réellement augmenté de plus de 60% ces 10 dernières années... Le monde est devenu un endroit bien dangereux... Excitant, non? pour certains plus que d'autres sans doute...